Intervention de André Reichardt

Commission d'enquête menace terroriste après chute de l'Etat islamique — Réunion du 6 mars 2018 à 15h00
Audition de M. Nicolas Hénin président d'action résilience

Photo de André ReichardtAndré Reichardt :

Les services du Niger, où j'étais il y a peu, désignent la Libye. J'ai également eu l'occasion de me rendre en Asie centrale : en Ouzbékistan, au Tadjikistan ou au Turkménistan, on craint l'arrivée de djihadistes disséminés depuis les zones de conflit. Leurs services comptent sur l'assistance russe pour les repousser. Les terroristes, eux, se cachent dans les zones frontières pour attendre des jours meilleurs. On parle aussi de l'Égypte, et pas seulement au Sinaï où le maréchal Sissi a lancé une grosse opération récemment. Bref, pour pouvoir fermer efficacement les frontières, mieux vaut savoir où sont les terroristes ! Comme M. Poniatowski, et ayant gardé le souvenir des propos que nous tenait naguère M. Cazeneuve, je ne crois pas une seule seconde que les chiffres officiels soient corrects.

Vous présidez une société de conseil et de formation sur la lutte contre la radicalisation. C'est une gageure... Si cela fonctionnait, cela se saurait ! Je présidais il y a trois ans une commission d'enquête sur la lutte contre les filières djihadistes : on parlait alors de 1432 Français partis vers les zones de combat irako-syriennes ; les personnes radicalisées sont désormais près de 20 000 ! Or la lutte contre la radicalisation s'est mise en place rapidement, avec des gens comme Dounia Bouzar... Que préconisez-vous pour être efficace ?

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