Mais si notre bien commun s’appelle service public, c’est qu’effectivement il est essentiel que le public s’y retrouve. Or personne ne peut nier que le service s’est dégradé au fil des années.
Et ce n’est pas tel ou tel cheminot qui est en cause, car chacun connaît la passion de celles et ceux qui servent la SNCF au quotidien – votre histoire personnelle, monsieur Guerriau, le prouve.
Ce n’est pas la responsabilité des cheminots si, depuis de nombreuses années, l’infrastructure de transport s’est profondément dégradée ou s’il faut vingt-cinq minutes de plus que lorsque j’étais enfant pour aller de Marseille à Nice – Marc Daunis le sait bien.