Intervention de Agnès Buzyn

Réunion du 5 avril 2018 à 15h00
Quelles perspectives pour les études de médecine — Débat interactif

Agnès Buzyn :

Monsieur le sénateur, vous posez une excellente question.

Il se trouve que le DESC de médecine d’urgence a été réclamé par les médecins urgentistes eux–mêmes, pour favoriser la reconnaissance de leur spécialité.

Nous avons d’ailleurs observé une très grande adhésion à cette spécialité. Ainsi, alors que nous avons augmenté le nombre de postes d’interne en médecine d’urgence – nous pouvons prévoir des évolutions par spécialité lorsque nous définissons le nombre de postes d’interne –, 100 % des postes proposés ont été pourvus, ce qui traduit bien son caractère attractif.

Par ailleurs, la loi de modernisation de notre système de santé a offert la possibilité à tous les médecins de changer de spécialité, c’est-à-dire d’accéder à un deuxième DES au cours de leur carrière. Cette mesure permet des reconversions, qui étaient inenvisageables par le passé ou, en tout cas, beaucoup plus difficiles à mettre en œuvre.

Le décret du 12 avril 2017 relatif aux conditions d’accès des médecins en exercice au troisième cycle des études de médecine a précisé l’organisation du dispositif : celui-ci sera ouvert à tous les médecins à compter de la rentrée universitaire de 2021 et leur permettra d’accéder à une deuxième spécialité en cours de carrière.

Il me semble, monsieur le sénateur, que cela répond à votre interrogation.

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