Telle est la réalité de ce que vivent, tous les jours, les usagers, ces femmes et ces hommes qui sont le « public » du service public.
Il est donc essentiel, dans ce projet de réforme, de sortir des postures et des dogmes et de se fixer comme objectif de sauver la SNCF pour améliorer le service public. Et cela doit se faire, monsieur le sénateur, avec les usagers.
Mme la ministre des transports, qui mène actuellement une importante concertation, a présenté, vendredi dernier, les premières propositions du Gouvernement concernant les conditions d’ouverture à la concurrence afin qu’elles figurent « en dur » dans le texte de loi, qui sera débattu ici comme il le sera à l’Assemblée nationale.
La concertation doit se poursuivre, notamment au sein du groupe de travail sur la qualité du service public dont toutes les associations d’usagers de la SNCF sont partie prenante et auquel elles doivent participer.
Nous sommes ici tous convaincus d’une chose : la SNCF est un grand service public qui doit améliorer chaque jour encore la qualité du service qu’il rend aux usagers.