Monsieur le Premier ministre, de toute évidence, les choses ne se passent pas comme vous l’aviez prévu : la mobilisation sociale, particulièrement celle des cheminots, recueille le soutien d’une majorité de l’opinion.
Le Président de la République a fait une erreur qu’il risque de payer cash, celle de tenter de diviser notre peuple, en opposant, par exemple, les retraités agricoles aux cheminots. Il a fait une erreur en traitant de privilégiés ceux qui travaillent dur et de délinquants potentiels ceux qui ne travaillent pas.
L’impact de ces erreurs et de ces provocations est démultiplié par l’affichage d’une présidence pour les riches, avec l’hallucinante suppression de l’ISF pour les actionnaires, qui fournissent pourtant le gros des bataillons des évadés fiscaux !