Intervention de Agnès Buzyn

Réunion du 3 avril 2018 à 15h00
Quelles perspectives pour les études de médecine — Débat interactif

Agnès Buzyn  :

Je comprends évidemment la préoccupation exprimée, qui concerne la Guyane, mais aussi nombre d’autres territoires et départements d’outre-mer.

S’agissant de la Guyane, nous avons souhaité un renforcement des liens avec les services et les facultés des Antilles et nous allons poursuivre nos encouragements en ce sens.

Nous allons également favoriser l’accueil en stage d’étudiants de deuxième et de troisième cycle, ainsi que la présence d’assistants spécialistes dans les services hospitaliers de Guyane.

Ainsi, à l’occasion de la présentation de notre stratégie de prévention voilà dix jours, le Premier ministre et moi-même avons annoncé la création de 100 postes d’assistants dédiés aux outre-mer, notamment à la Guyane, qui sera prioritaire. Ces postes seront proposés pour des durées de six mois à deux ans, afin que leurs titulaires puissent découvrir le territoire et envisager, le cas échéant, de s’y installer.

La création d’une faculté de médecine nécessiterait la création d’un centre hospitalier universitaire, un CHU. Or, au vu des ressources hospitalo-universitaires actuelles, au vu des masses critiques de patients et de médecins, nous ne sommes pas en mesure, aujourd’hui, de mettre en place un nouveau CHU.

En revanche, nous travaillons au renforcement de l’attractivité du territoire, à travers cette annonce de création de postes d’assistants. C’est, pour nous, un moyen de lutter contre la désertification médicale.

Il est clair que nous devons aussi travailler sur les lieux de stage proposés aux étudiants à partir des facultés de médecine des Antilles.

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