Intervention de Yves Daudigny

Réunion du 3 avril 2018 à 15h00
Quelles perspectives pour les études de médecine — Débat interactif

Photo de Yves DaudignyYves Daudigny :

J’aborderai très brièvement deux sujets.

Vous avez largement évoqué le premier, madame la ministre. Il s’agit des verrous réglementaires, administratifs ou financiers qui limitent, aujourd’hui, le nombre de terrains de stage.

Une suggestion à cet égard : pourquoi ne pas considérer que tout médecin généraliste exerçant dans une zone tendue pourrait être, dans le cadre d’une procédure très simplifiée, réputé maître de stage s’il en exprime la volonté ?

Le second sujet – les zones frontières – peut apparaître comme un point de détail ; il ne l’est pas pour les territoires concernés.

Je prendrai l’exemple de l’Aisne. Appartenant à la région des Hauts-de-France, ce département se situe à proximité de l’unité de formation et de recherche de médecine et du CHU de Reims, dans la région Grand Est.

L’obstacle, semble-t-il réglementaire, est réel pour les hôpitaux dans l’accueil des internes. C’est le cas de l’hôpital de Soissons, par exemple. Mais alors qu’il n’existe aucun texte réglementaire limitatif s’agissant de la médecine de ville, le handicap reste le même pour des étudiants géographiquement très proches, mais relevant d’une autre région administrative.

Comment, madame la ministre, pourrait-on apporter une solution à ces difficultés qui heurtent le bon sens ?

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