Je voudrais remercier Martial Bourquin et Remy Pointereau pour le travail accompli et la qualité des auditions au sein du groupe de travail. La solution est évidemment transversale, et doit prendre en compte le logement, le commerce et aussi les services. Par ailleurs, il faut différencier les problèmes de la ville moyenne, de la petite ville et de la ruralité car les solutions ne peuvent pas être les mêmes. Ce que l'on retrouve, c'est cette constante du logement et des services : quand il n'y a plus de médecins ou de services, il est impossible d'attirer de nouveaux habitants et ceux qui sont déjà là sont susceptibles de quitter le centre-bourg. Je voudrais aussi revenir sur la nécessité de rapprocher le droit commercial du droit de l'urbanisme car une cohérence entre les deux approches est essentielle. Enfin, je voudrais vous transmettre une remarque du président de l'Association des maires ruraux de France à propos des grandes surfaces qui installent des antennes dans les centres-bourgs : il a qualifié ces opérations de « crime parfait ». J'ai trouvé l'expression très bien adaptée parce que finalement, sous couvert de « recréer un commerce local », c'est la grande enseigne qui se dissémine dans les centres et le commerçant particulier n'a plus sa place et n'est pas en mesure de lutter contre cette forme d'invasion. Enfin, il faut remettre au centre du dispositif le maire, qui connaît sa commune, qui connaît ses besoins, ses habitants, l'évolution de sa population. Si nous ne travaillons pas avec le maire et les élus de terrain, les solutions que nous apporterons seront forcément inadaptées à ce terrain. Aux côtés de Martial Bourquin, tous ceux qui participent à ce groupe de travail apprécient la qualité des débats et veulent s'engager en faveur des solutions législatives qui sont envisagées.