Je voulais revenir sur l'intervention de Claude Nougein. Les élus sont en effet toujours consultés en CDAC, mais il y a une différence notoire entre CDAC et CDEC : en CDAC, il n'y a absolument plus la possibilité de donner un avis sur l'opportunité de l'implantation. C'est uniquement les accès et l'intégration du bâtiment et des espaces dans leur environnement qui sont abordés. Nous ne sommes donc plus du tout dans la même logique que la CDEC. Un élu ou des élus aujourd'hui qui voudraient opposer un refus en CDAC au regard de l'opportunité économique ne le peuvent pas et se font, la plupart du temps, retoqués en CNAC. Cela est vraisemblablement une des raisons pour lesquelles on se retrouve avec 90 % d'avis favorables.
L'aboutissement de nos réflexions devra avoir à coeur d'éviter l'effet de balancier. Nous sommes allés, de mon point de vue, trop loin dans les implantations extérieures. Il faut parler de l'accès aux centres-villes, mais il est important de ne pas aller trop loin dans l'autre sens. Il est impératif de trouver un équilibre et de ne pas opposer les centres-villes et la périphérie. La périphérie a absolument son utilité, ce qui ne signifie pas qu'il faille laisser mourir les centres-villes.