Intervention de Odette Herviaux

Réunion du 5 février 2009 à 15h00
Mise en œuvre du grenelle de l'environnement — Article 35

Photo de Odette HerviauxOdette Herviaux :

Cet amendement tend à mentionner dans le projet de loi la contribution des végétaux à la fixation des particules fines.

En effet, la lutte contre la pollution et pour la sauvegarde de notre planète ne se limite pas à la simple réduction de nos émissions de gaz à effet de serre ou à des objectifs chiffrés aux délais d’application parfois bien lointains, si lointains, d’ailleurs, qu’ils n’apportent qu’une solution à long terme qui ne correspond pas à l’urgence de la situation.

Nous allons achever ce débat et, durant plusieurs années encore, la question écologique restera un problème d’urgence qui appellera une réponse rapide et efficace. Dans ce contexte d’urgence, l’utilisation des végétaux n’est pas une option mais bien une nécessité.

Quand on parle du problème du surplus de gaz à effet de serre dans notre atmosphère, problème névralgique, ce surplus ne doit pas uniquement être envisagé par rapport à la capacité d’absorption de l’atmosphère terrestre. Si nous prenons le temps de nous pencher sur les causes du phénomène, nous conviendrons qu’il est nécessaire, à la fois, de diminuer de manière importante nos émissions de gaz à effet de serre, mais aussi d’augmenter la masse végétale de notre planète. À titre d’exemple, on sait qu’il suffit de cent mètres carrés d’une végétation adéquate pour dépolluer 150 000 mètres cubes d’air vicié.

Tel est donc l’objet du présent amendement : la plantation de végétaux nous semble un outil complémentaire efficace dans la lutte pour la défense de notre environnement, outil dont nous ne pouvons pas raisonnablement nous priver en raison, je le répète, de l’urgence de la situation.

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