Madame l'ambassadeur, le président a parlé de rapport commun. Pour moi, ce n'est pas un « rapport commun » mais plutôt un « rapport en commun ». On est assez clair là-dessus. On sait où se situent les frictions - Crimée, Donbass, etc. Notre position est très claire, et proche de celle du Gouvernement.
S'agissant du Donbass, l'idée serait d'avoir une force de maintien de la paix, au sens de l'ONU. Il semblerait que les Ukrainiens soient d'accord avec les Russes sur ce point, même si les modalités ne sont pas encore définies.
On a l'impression que le quai d'Orsay soutient prudemment cette direction. Pourquoi ? Pourtant, cela pourrait faciliter l'application des accords de Minsk et permettre un règlement du conflit.