Madame l'ambassadeur, j'aurais souhaité connaître votre analyse par rapport à la position de la Russie au dernier Conseil de sécurité. Le revirement qu'elle a opéré en ne mettant pas un douzième veto pouvait permettre de nourrir certaines espérances. Or à l'issue de la dernière visite du ministre des affaires étrangères français, on comprend que ce n'est pas si simple, la trêve humanitaire de cinq heures n'étant pas respectée.
Pourquoi ce revirement de la Russie ? Cela s'explique-t-il par les relations entre la Russie et la Syrie, notamment pour faire contrepoids à l'Iran ? Ce changement de pied, même s'il doit tout à la diplomatie, est surprenant.