Cette procédure ne me paraît pas suffisante, et je pense qu'il existe un problème de recrutement, qui est en train d'être pris en charge.
S'agissant du juge de l'application des peines, le dysfonctionnement réside dans l'insuffisance totale des effectifs. Les juges de l'application des peines ne peuvent pas effectuer leurs missions, les services de prévention étant dans l'incapacité d'y consacrer le temps nécessaire.
Sur la radicalisation, il est très difficile de répondre en une minute. En deux mots : c'est un sujet extrêmement complexe. Personne n'a trouvé de solution. Nous sommes en train de tâtonner pour savoir s'il faut regrouper les détenus radicalisés ou les disperser dans la détention normale.