Je retiens que le souci principal, c'est le haut niveau de sécurité. On voit bien qu'au XXIe siècle, celui qui possède l'information et qui peut la transgresser détient une arme. Je l'avais constaté en ce qui concerne la propriété intellectuelle sur les semences.
Le deuxième point, c'est que l'Europe doit être plus présente dans l'élaboration des normes internationales. C'est vrai dans d'autres secteurs, c'est vrai aussi pour le numérique.
Et c'est vrai que nous sommes carencés en ce qui concerne les superordinateurs. Je crois que notre pays en a quatre, mais ils sont d'une ancienne génération. Et leurs capacités sont près de dix mille fois inférieures à celles dont disposent les États-Unis et la Chine.
Quant aux hommes et aux femmes de très grande qualité que nous avons en Europe et particulièrement en France, si on ne les rémunère pas suffisamment, ils s'en vont.