Je voudrais d’abord répondre aux critiques par une question : quelle était l’alternative ? Ne rien faire, jouer les Ponce Pilate ? Présenter une énième résolution de l’ONU qui se heurterait à un énième veto russe ? Intervenant parmi les derniers, j’ai écouté notre débat avec beaucoup d’attention : j’aurais aimé que ceux qui critiquent ne se bornent pas à condamner, mais nous disent ce qu’il aurait fallu faire, ce qu’ils auraient fait.