Ce qui importe donc, monsieur le ministre, c’est de savoir que ce sont nos services de renseignement et nos experts qui attestent de ces preuves.
Hier, devant nous, et encore tout à l’heure, devant la représentation nationale, vous avez confirmé solennellement votre certitude quant à l’origine de ces massacres et quant à leurs auteurs.
Dès lors, il convenait de réagir.
Tout d’abord, il fallait porter un coup d’arrêt à ces pratiques ignobles et rappeler que l’on ne peut gazer sa population pour mater une rébellion.
Si nos sources sont exactes, les objectifs détruits il y a quatre jours étaient vraisemblablement les mêmes que ceux qui avaient été identifiés en août 2013. Rien n’aurait donc changé depuis, à ceci près que cinq ans ont été perdus