Je tiens à souligner la richesse du travail de nos rapporteurs.
La réussite du commerce passe par la capacité des centres-villes et des centres-bourgs à accueillir des habitants dans des conditions modernes, ce qui suppose souvent une réhabilitation complète de l'habitat. Il nous faut donc adapter la législation parfois trop contraignante.
S'agissant de la fiscalité, vos propositions contraindront les élus locaux à prendre des responsabilités considérables. Je n'ai pas entendu parler des politiques d'accompagnement, en particulier le Fisac qui a quasiment disparu alors qu'il visait à soutenir la modernisation du commerce en centre-ville. Sur ce point l'État est défaillant et doit reprendre la main.
Dans les villes petites et moyennes, les quartiers Politique de la ville doivent être envisagés dans le territoire qui est le leur, et en particulier dans leur rapport au centre-ville. Cela renvoie à la revitalisation globale des centres-villes, au-delà de la dimension commerciale, et à la mixité sociale.
Les commerçants doivent s'adapter, au travers de formations, notamment au numérique mais pas seulement, aux évolutions en cours.
Je terminerai en évoquant la réforme des bases locatives, qui n'a pas été engagée, contrairement à celle des bases locatives commerciales. Ce chantier ne sera pas sans impact.