Non.
Le stock d'heures supplémentaires s'élève en réalité à 21,8 millions. Après avoir diminué en 2014, il a augmenté à la suite de la pression qui a pesé sur les services de la police consécutivement aux attentats de 2015 et 2016.
Deux solutions s'offrent à nous pour le réguler : par le rachat d'heures supplémentaires ou en agissant sur une régulation des volumes.
Il ne s'agit pas de racheter le stock en une seule fois, puisqu'il faudrait disposer de 271 millions d'euros. Aussi, depuis plusieurs années, la DGPN a la volonté de mettre en place une politique de rachat progressif, en vue de le résorber à l'horizon de dix ou quinze ans. Mais cela suppose des enveloppes annuelles à hauteur de quelque 20 millions d'euros.