Cela vaut uniquement pour les gradés et gardiens de la paix, qui représentent 105 000 fonctionnaires.
Les mouvements profilés, qui répondent à des compétences particulières des fonctionnaires de police, se multiplient aussi ; je pense à la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), à la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ), au Service central du renseignement territorial (SCRT), aux formateurs de la police nationale.
Les perspectives de promotion sont également spectaculaires depuis 2017, notamment grâce au protocole signé le 11 avril 2016 par le ministère de l'intérieur avec certaines organisations syndicales représentatives. Pour l'année 2017, la commission administrative paritaire a validé 7 500 promotions de gradés et gardiens de la paix - des chiffres spectaculaires -, 5 400 promotions de brigadiers, 1 925 promotions de brigadiers-chefs et 952 promotions de majors. L'objectif est de réduire fortement en l'espace de cinq à six ans les viviers de promouvables.