Les conjoints bénéficient de la même écoute que les militaires, et peuvent être reçus par le psychologue ou l'assistante sociale. Cela nous donne un éclairage complémentaire, et ils abordent souvent des problèmes que le militaire, par pudeur, n'aura pas évoqués. Nous bénéficions aussi d'un tissu associatif très dynamique d'aide aux familles, notamment dans le grand Ouest. Ainsi, j'ai été appelé samedi dernier par la vice-présidente de l'association, qui voulait me rendre compte des préparatifs de la cérémonie d'hommage qu'elle organisait le soir même. Ces associations ne sont donc pas en opposition avec nous ; elles ont au contraire une approche très constructive.
D'autres associations, notamment celles des retraités, ont signé une charte fixant des règles de bonne conduite et leur donnant accès à certaines données internes sur la vie de notre institution, ainsi qu'à la maison des associations à la direction générale. Elles sont des relais d'influence et nous font part des attentes : l'idée est de canaliser les bonnes volontés, ce qui réduit aussi la part de la rumeur.