Oui, même si nous sommes vigilants pour les gendarmes adjoints volontaires. Nous regardons ensuite les qualités physiques. Il ne s'agit pas tant de force que d'aptitude à prendre l'ascendant sur l'adversaire.
Enfin, nous examinons le profil psychologique. Tous les candidats passent devant un psychologue : si son avis est réservé, nous écartons quasi systématiquement le candidat. Ce filtre n'existait pas il y a trente ans, et nous voyons bien que, s'il avait été utilisé, nous n'aurions pas recruté les collègues qui présentent aujourd'hui des difficultés. Les neuf dixièmes des refus sont dus au profil psychologique.