Il y a aussi des groupes permanents d'experts, constitués de « sages techniques », qui interviennent sur les dossiers les plus complexes.
Autre élément concernant la gouvernance : deux des cinq commissaires du collège sont plutôt du monde médical, et trois, dont je suis, viennent du monde de la sûreté, et des ingénieurs. La règle non écrite, que nous nous imposons est que nous délibérons ensemble sur toutes les décisions, en recherchant le consensus absolu. De fait, nous avons toujours respecté cette règle du consensus, quitte à prendre un peu plus de temps pour discuter. La décision est ensuite assumée par chacun d'entre nous.
Pour ce qui concerne les relations avec les autres acteurs du nucléaire, j'ai découvert, à ma prise de fonctions, un système complexe et complet, très structuré, de relations avec l'ensemble des exploitants nucléaires. Évidemment, ce n'est pas parce qu'on échange beaucoup qu'on est toujours d'accord !
Nous échangeons également régulièrement avec les organisations non gouvernementales (ONG) et, au niveau de leur instance nationale, avec les commissions locales d'information sur le nucléaire.
Vous m'avez également, il me semble, interrogé sur le déroulement des carrières au sein de notre institution.