Intervention de Laurent Lafon

Commission d'enquête menace terroriste après chute de l'Etat islamique — Réunion du 12 avril 2018 à 15h00
Audition de M. Manuel Valls député ancien premier ministre

Photo de Laurent LafonLaurent Lafon :

On comprend, dans ce que vous dites, que l'organisation du système de renseignement doit évoluer vers un renseignement le plus proche possible du terrain, plus ramifié qu'il ne l'est actuellement.

Vous n'avez pas parlé du rôle des maires et, à travers eux, de celui des services municipaux qui sont présents sur le terrain. Ne faut-il pas les introduire dans la prévention du terrorisme ? On l'a fait en matière de prévention de la délinquance, à travers les conseils locaux de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD).

Pourriez-vous revenir sur la question de l'interdiction du salafisme, car vos propos n'étaient pas tout à fait clairs ? Il y a quelques années, vous disiez que ce n'était ni possible, ni souhaitable. Il y a quelques mois, vous avez pris une position plus forte allant dans le sens d'une interdiction. Tout à l'heure, vous parliez d'une déclaration politique forte, sans mentionner cette interdiction. Au-delà d'une déclaration politique, est-ce que cela aurait un sens, en termes d'efficacité et du point de vue juridique, d'aller jusqu'à l'interdiction du salafisme ?

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