Intervention de Michel Raison

Réunion du 9 mai 2018 à 14h30
L'union européenne face aux défis de la compétitivité de l'innovation du numérique et de l'intelligence artificielle — Débat interactif

Photo de Michel RaisonMichel Raison :

Monsieur le président, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, il y a moins d’un mois, la presse nous apprenait le souhait de Google de mobiliser l’intelligence artificielle pour améliorer la productivité agricole. Son laboratoire de recherche étudie en effet la façon dont l’intelligence artificielle peut permettre d’épauler les agriculteurs afin, par exemple, de minimiser les pertes et d’augmenter les rendements de leurs exploitations.

Le numérique et les GPS apportent déjà beaucoup à l’agriculture. L’intelligence artificielle pourra certainement aider à la décision sur de nombreux sujets, comme le choix des implantations, la fourniture d’une meilleure irrigation, tout en apportant des améliorations en matière environnementale. Outre-Atlantique, les agriculteurs disposent d’ailleurs déjà d’un certain nombre d’outils d’intelligence augmentée.

L’Europe dispose d’importants atouts à faire valoir dans ce domaine, mais je crains qu’elle ne soit déjà quelque peu dépassée par les GAFA. Ma question porte donc sur les moyens mis en œuvre par l’Union européenne pour saisir ces nouvelles perspectives en matière d’agriculture. Dans ce domaine, nous avons le droit de temps en temps de parler un peu de modernité et pas que de passéisme !

La Commission européenne envisage-t-elle, par exemple, une application de l’intelligence artificielle à la définition des zones à contraintes spécifiques ? Je veux parler plus particulièrement des zones défavorisées. Des discussions entre le Gouvernement et l’Union européenne sur l’ensemble de ces sujets ont-elles eu lieu ?

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