Intervention de Delphine Gény-Stephann

Réunion du 9 mai 2018 à 14h30
L'union européenne face aux défis de la compétitivité de l'innovation du numérique et de l'intelligence artificielle — Débat interactif

Delphine Gény-Stephann :

Monsieur le sénateur, ce que nous souhaitons avant tout, c’est faire valoir les atouts de la France et de l’Europe en matière d’intelligence artificielle et l’excellence de la recherche française dans les domaines scientifiques et technologiques – les mathématiques, l’informatique, les sciences des données –, qui est internationalement reconnue et qui attire les grands groupes internationaux venant implanter en France des centres de R&D.

Le Gouvernement a mis en place de nombreuses actions de soutien en faveur de la R&D, d’une part, et de l’émergence et du développement des start-up, d’autre part. Au sein du fonds pour l’innovation de rupture, il y aura un compartiment dédié au financement de projets dits de « deep tech », dont une partie sera consacrée à l’intelligence artificielle. Il s’agit vraiment d’initiatives qui doivent être pilotées et recentrées, et non d’un saupoudrage ou d’un redéploiement de façade. Il y a donc une véritable volonté d’aligner les moyens avec les enjeux.

Je rappelle aussi que la France compte de grandes entreprises de services dans le numérique, qui vont être clés pour mener à bien cette stratégie – Capgemini, Atos ou encore Sopra Steria –, et ces entreprises investissent dans les technologies d’intelligence artificielle.

Enfin, de très grands groupes français utilisateurs de technologies sont aussi des références dans leur secteur et deviendront, si j’ose dire, les donneurs d’ordre sur certaines solutions, sur certaines plateformes d’intelligence artificielle.

Il y a donc beaucoup d’éléments exploitables pour faire en sorte que l’on joue pleinement notre partition dans ces enjeux de l’innovation et de l’intelligence artificielle.

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