Intervention de Elisabeth Borne

Réunion du 15 mai 2018 à 14h30
Les infrastructures routières à la suite de la présentation du rapport du conseil d'orientation des infrastructures du 1er février 2018 — Débat interactif

Elisabeth Borne :

Comme vous le savez, monsieur le sénateur, le Gouvernement a lancé des Assises des outre-mer à l’automne dernier, conformément à un engagement de campagne du Président de la République.

Celles-ci sont l’occasion de mettre en lumière les enjeux majeurs que représentent l’accessibilité et le désenclavement pour les territoires d’outre-mer. Je suis personnellement très attachée à ces questions.

En ce qui concerne la Guyane, le plan d’urgence mis en place en 2017 est très ambitieux en matière d’infrastructures routières : l’État s’y est engagé à investir 300 millions d’euros dans les deux routes nationales existantes, la RN 1 et la RN 2.

Si la desserte de Maripasoula ne figure pas dans ce plan d’urgence, je peux vous assurer que l’État tient ses engagements en Guyane. Nous sommes pleinement mobilisés pour mettre en œuvre le plus rapidement possible les aménagements identifiés dans le plan d’urgence, et ce dans le respect des procédures, bien sûr.

Un avenant signé le 26 juillet 2017 entre l’État et la collectivité territoriale de Guyane a permis d’ajouter 100 millions d’euros au contrat de plan État-région, financés à 100 % par l’État, afin de réaliser le doublement du pont du Larivot.

Les services de l’État en Guyane sont également pleinement mobilisés pour faire avancer les études et les procédures qui permettront, à terme, l’aménagement à deux fois deux voies de la RN 1 et de la RN 2 à la sortie de Cayenne, routes aujourd’hui soumises à des congestions très importantes.

Comme vous pouvez le constater, nous partageons avec vous l’ensemble de ces enjeux et l’État est au rendez-vous de ses engagements.

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