Monsieur le sénateur, vous m’interrogez sur la mise à deux fois deux voies de la RN 88, en particulier dans sa partie aveyronnaise.
Vous savez mon attachement à l’achèvement rapide du désenclavement routier de notre pays. Je suis consciente de l’impérieuse nécessité d’assurer à nos concitoyens des conditions de circulation sécurisées et confortables, avec des temps de parcours fiables.
Comme vous l’avez rappelé, nous avons eu l’occasion d’en discuter au mois de mars dernier avec le président du conseil départemental de l’Aveyron.
La situation a avancé aux environs de Toulouse, avec notamment deux aménagements inscrits au contrat de plan. Ainsi, 13 millions d’euros ont été programmés en 2018 pour les travaux de contournement de Baraqueville, qui ont été engagés en 2015, et dont on espère l’achèvement mi–2020. D’autres opérations sont inscrites dans le contrat de plan sur la dénivellation des carrefours de la rocade de Rodez.
S’agissant de l’aménagement de l’ensemble des infrastructures linéaires à deux fois deux voies entre la RN 88 et l’autoroute A 75, le coût est estimé à environ 350 millions d’euros, ce qui suppose d’envisager un phasage. Or ce dernier est loin d’être évident, car le tracé retenu s’éloigne assez largement de la route actuelle.
J’ai donc demandé au préfet d’étudier les différentes possibilités de phasage et les aménagements pouvant être réalisés sur l’itinéraire actuel de façon à disposer de tous les éléments nécessaires et à choisir la meilleure solution pour améliorer la liaison entre Rodez et l’A 75.
Je vous propose de refaire le point sur ce sujet d’ici à la mi-juin.