Madame la ministre, avant d’évoquer le projet autoroutier Castres-Toulouse, je voudrais vous souhaiter de trouver l’issue la plus favorable dans le dossier important pour notre pays dont vous assumez la responsabilité.
Comme certains de mes collègues probablement, j’avoue avoir quelques scrupules à aborder des questions, certes importantes pour nos territoires, mais de nature très différente des sujets nationaux qui concentrent votre attention.
L’autoroute Castres-Toulouse a fait l’objet d’un engagement depuis plusieurs années. Voilà quelques mois, madame la ministre, vous avez bien voulu confirmer que l’État respecterait cet engagement même si, dans le meilleur des mondes, la délégation autoroutière n’est peut-être pas le mode que vous auriez choisi. Toutefois, comme vous le savez, le territoire castrais-mazamétain ne s’est jamais vu proposer d’autre solution, raison pour laquelle l’ensemble des parties prenantes a retenu le principe d’une délégation.
Il s’agit d’un enjeu essentiel pour le bassin castrais–mazamétain, ainsi que pour l’ouest de notre département, qui représente environ 150 000 habitants.
Ce projet respecte les priorités présidentielles que vous avez rappelées dans le domaine du transport du quotidien ou de l’emploi.
Le rapport Duron a reconnu le caractère prioritaire de ce projet, puisqu’il figure en première partie du scénario 2 lorsqu’on consulte les annexes.
En conséquence, madame la ministre, pouvez-vous confirmer à mes concitoyens tarnais votre engagement en faveur de la mise en œuvre du projet autoroutier Castres-Toulouse dans le cadre du choix, espéré, du scénario 2 ?