Monsieur le sénateur, l’autoroute A 831 est en effet un projet que je connais bien et auquel, je le sais, l’ensemble des élus vendéens et de Charente-Maritime sont particulièrement attachés. Depuis que la déclaration d’utilité publique a été rendue publique en 2015, un important travail a été engagé sous l’égide du préfet de la région Nouvelle-Aquitaine pour dessiner des scénarios alternatifs respectant les enjeux environnementaux, qui sont de taille dans ce secteur.
Ces scénarios s’appuient sur le réaménagement du réseau départemental existant. Un protocole avait été préparé sur cette base, mais nous n’avons pas reçu l’aval des élus, qui s’interrogeaient sur le niveau de participation de l’État et souhaitaient conserver un projet de mise à deux fois deux voies sous statut autoroutier.
Pour autant, je vous confirme que le projet d’amélioration de la desserte de ce territoire n’est pas abandonné. Le Gouvernement est naturellement prêt à rouvrir les discussions avec les élus pour trouver un aménagement permettant de faciliter les déplacements entre Nantes et La Rochelle, en complément de la réhabilitation ou de la modernisation de la ligne ferroviaire Nantes-Bordeaux.
J’ai eu l’occasion d’avoir des échanges sur ce sujet avec M. Retailleau et de nombreux élus, ainsi qu’avec la présidente du conseil régional sur le terrain, le 4 mai dernier. Je vous le confirme, le Gouvernement travaille avec les régions Bretagne et Pays de la Loire pour élaborer un pacte visant à améliorer les mobilités dans ces deux régions, et à ce titre les liaisons entre la Vendée et la Charente-Maritime ne seront pas oubliées.
À la suite de la remise du rapport du Conseil d’orientation des infrastructures, nous travaillons aux nouveaux outils de financement qui pourraient être mis à disposition des collectivités.