Je vous le confirme, les enjeux de désenclavement des territoires seront au cœur de la future loi d’orientation sur les mobilités et de son volet relatif à la programmation des infrastructures. Comme je l’ai déjà dit, et les échanges que nous avons eus cet après-midi le confirment, nombre de territoires souffrent de la lenteur que l’on observe dans la mise à niveau des projets prévus dans les contrats de plan.
On a évoqué tout à l’heure la RN 141 et la RN 88, la situation de Castres, mais on pourrait aussi parler de la RN 2. Cela montre l’importance qu’il y a à donner un coup d’accélérateur à la mise à niveau de notre réseau routier national.
On le sait, il s’agit vraiment d’un enjeu de développement. En effet, si l’on n’offre pas aux entreprises des possibilités satisfaisantes de rallier les métropoles et les grands axes, on menace leur maintien dans nos territoires et nos villes moyennes. Je vous confirme que ce volet sera présenté dans le cadre de la future loi de programmation des infrastructures.
Pour revenir à la RN 151, je suis bien consciente que cette route joue un rôle majeur dans la desserte de l’agglomération de Bourges et des zones rurales du département du Cher. Plusieurs aménagements destinés à améliorer la sécurité routière et à fluidifier la circulation sont actuellement prévus dans le cadre du contrat de plan, et doivent se poursuivre. L’enjeu est de fixer une échéance sur laquelle s’engager de façon crédible en vue de traiter ces questions de désenclavement, échéance qui doit constituer un horizon acceptable pour les habitants et les élus de ces territoires. Tel est l’objet de la future loi de programmation des infrastructures.