Ma question s’adresse à Mme la ministre chargée des transports.
La grève des cheminots affecte des secteurs entiers de notre économie. L’interruption du trafic deux jours sur cinq entrave également l’activité de la journée suivante. Le potentiel de nuisances de la grève pour nos entreprises est inacceptable. Les industries seront touchées à hauteur de près de 60 %.
La France perd des marchés, faute de pouvoir les honorer. Je prendrai l’exemple du secteur des céréales alimentaires et non alimentaires, qui représente 450 000 emplois directs et indirects, une production de 70 millions de tonnes et 9 milliards d’euros pour notre balance commerciale. La grève impose aux entreprises de ce secteur de recourir à des modes de transport alternatifs, routiers et fluviaux, dont on voit bien les limites en termes d’augmentation de la durée d’acheminement et de surcoût financier – entre 5 et 20 euros par tonne.