Monsieur le sénateur, vous m’interrogez sur les conséquences du mouvement social à la SNCF. J’ai souligné à plusieurs reprises le caractère très pénalisant de cette grève pour les voyageurs. Ses conséquences pour notre activité économique, qu’il s’agisse de l’agriculture, de la sidérurgie ou du secteur des matériaux de construction, sont peut-être moins visibles, mais elles sont effectivement tout aussi réelles. Le fret ferroviaire et les activités économiques qui en dépendent payent ainsi un lourd tribut à cette grève.
Les jours de grève, environ un tiers des trains de fret circulent. Pour le fret, deux jours de grève, c’est une semaine d’activité de perdue. L’État et SNCF Réseau sont pleinement mobilisés. Un guichet unique pour les entreprises a notamment été mis en place. J’ai par ailleurs demandé aux préfets d’être particulièrement vigilants, de signaler toutes les situations critiques pour les activités économiques et d’accorder, comme vous le préconisez, des dérogations pour la circulation des poids lourds le dimanche si cela peut constituer une réponse appropriée.