Les organisations syndicales insistent souvent sur la nécessité de relancer le fret ferroviaire : j’y travaille, comme M. le Premier ministre l’a demandé le 16 avril dernier. Je suis en effet convaincue qu’il s’agit d’une réponse importante en termes de lutte contre le changement climatique et de sécurité routière : un train de fret en plus, c’est cinquante camions de moins sur les routes.
Mais chacun doit prendre ses responsabilités, car il y a un paradoxe à plaider pour une relance du fret ferroviaire tout en le fragilisant, comme c’est le cas avec le conflit actuel.