Intervention de Jean-Michel Blanquer

Réunion du 15 mai 2018 à 14h30
Questions d'actualité au gouvernement — Organisation de la semaine scolaire

Jean-Michel Blanquer :

Les enquêtes de satisfaction que nous menons montrent que plus de 80 % des personnes interrogées approuvent cette mesure.

Lors de la dernière rentrée scolaire, près de 40 % des communes ont fait le choix de la semaine de quatre jours. Lors de la prochaine rentrée, entre 30 % et 40 % de communes supplémentaires opteront pour cette solution. Nous partions d’une situation très négative, qui donnait lieu à des reproches de votre part, et très inégalitaire, puisque seulement 40 % des élèves bénéficiaient d’activités périscolaires. Il n’y avait pas d’homogénéité.

Nous avons conforté ce qui fonctionnait bien et changé ce qui n’allait pas, en laissant la possibilité aux acteurs de terrain de choisir. Le cas que vous avez cité d’une école maternelle passée à la semaine de quatre jours alors que l’école élémentaire reste à la semaine de quatre jours et demi illustre mon propos. Il est tout à fait loisible à une communauté éducative de faire un tel choix. Cela relève d’un consensus local. Une telle organisation est vécue non comme un problème, mais au contraire comme une souplesse. On peut considérer, par exemple, que des enfants de maternelle ont davantage besoin de se reposer le mercredi que des enfants du primaire.

Il s’agit de choix locaux, pris en fonction de circonstances locales. Cette liberté est, je le sais, extrêmement bien perçue par la plupart des acteurs. Dans le cas que vous évoquez, le directeur académique des services de l’éducation nationale a fait le choix d’organiser une nouvelle consultation. Il s’agit donc d’un exemple très fort de démocratie locale, visant à aboutir à un consensus.

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