Ma question vient en continuité de l'intervention de notre collègue Watrin sur le niveau des titres et des diplômes.
Les personnes qui s'orientent vers la voie professionnelle le font souvent par défaut, ce qui est un problème global de société. Se pose alors le problème de l'orientation et de la mise à niveau des fondamentaux essentiels, entre 14 et 16 ans. Cela nécessite, plutôt qu'une réforme de la formation professionnelle, une réforme de l'éducation nationale.
Dans les années 70, mes salariés titulaires d'un CAP savaient travailler. Aujourd'hui, il faut commencer par leur apprendre le métier. Ensuite, en ce qui concerne la formation continue, une personne ne maîtrisant pas les fondamentaux qui lui permettent de se réorienter doit être accompagnée ; or la loi n'est pas suffisamment complète sur ces aspects. Quitte à prendre la main, que l'État apporte des financements. Le compte financier n'y est pas.