La maltraitance est aussi psychologique. Il y a une hétérogénéité des parcours. Beaucoup de jeunes viennent de familles certes traversées par des problématiques de conflits, mais qui ont fait ce qu'elles pouvaient pour élever leurs enfants. Au final, pour ce type de risque, nous ne sommes pas forcément en présence de problèmes visibles : alcoolisme, drogues, maltraitance, etc.
Pour l'instant, les seuls mineurs isolés dont j'ai la charge sont les mineurs revenants. Ils ont tout ce qu'il faut pour les écouter, les soigner et prévenir les dangers.