Je m'intéresse au moment du basculement de la radicalisation au passage à l'acte. Y a-t-il une explication rationnelle de ce passage ? Comment peut-on se radicaliser et utiliser cette radicalisation pour passer l'acte ? Quel est le levier du passage à l'acte ? Je me place sur le plan de la morale qui fait que je ne fasse pas telle action.
En ce qui concerne l'évolution de la menace terroriste, on constate une diminution du nombre de personnes qui reviennent. Elles sont judiciarisées et se retrouvent en univers carcéral. Or, la psychiatrie n'intervient alors plus, sauf à la fin de la peine.
En outre, il y a la menace endogène. Les services de renseignement surveillent les plus dangereux d'entre eux. Quel peut être le rôle de la psychiatrie vis-à-vis de ces deux catégories ?