Mes chers collègues, nous allons examiner ensemble aujourd'hui le rapport d'information sur les mutilations sexuelles féminines, que vont nous présenter nos collègues Maryvonne Blondin et Marta de Cidrac.
Avant de leur donner la parole, je voudrais attirer votre attention sur le fait que vous avez dans vos dossiers les actes de la journée du 8 mars 2018, cette rencontre avec des élues locales de nos territoires dont nous avons pris l'initiative et qui a été pour notre délégation, je pense que nous en sommes tous et toutes d'accord, un grand moment.
Le 06/12/2018 à 14:04, Gervot-Rostaing a dit :
Plasticienne engagée, j’ai réalisé des oeuvres sur le sujet des violences faites aux femmes que j’ai pu présenter à 400 lycéens français pour la Journée des Femmes 2018.
Une série sur les mutilations sexuelles intitulée « Infibulation ». Quand l'art permet de parler directement des MGF et d'ouvrir le débat.
A découvrir : https://1011-art.blogspot.fr/p/blog-page.html
Cette série "Infibulation" a aussi été exposée dans un centre de planification en Isère invitée par les membres du personnel ( psychologues et gynécologues), une deuxième fois dans un lycée grenoblois. La puissance des débats que j'ai pu mener avec l'aide des professionnelles fut très impressionnante.
Le retour dans l'établissement scolaire et le centre de planification, est que jamais la discution n'avait été si engagée et riche. Je pense à croire que l'art peut servir à cela loin de "l'art à petits fours".
Mais aussi une oeuvre plus pudique intitulée « Noli me tangere » sur l’inviolabilité du corps de la femme : https://1011-art.blogspot.fr/p/noli-me-tangere.html
L'action artistique existe et c'est aussi la pédagogie et le débat.
Cette oeuvre a d'ailleurs a été relayée par l'association "Enfance Majuscule" et a reçu le soutien de la Fondation Elle.
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui