Intervention de Gérard Larcher

Réunion du 17 mai 2018 à 14h30
Souhaits de bienvenue à une délégation parlementaire

Photo de Gérard LarcherGérard Larcher, président :

L’idée de cette visite est née du déplacement que j’ai effectué en Israël, puis dans les Territoires palestiniens, il y a un peu plus d’un an, en janvier 2017, accompagné d’une délégation de sénateurs.

J’ai accueilli hier et aujourd’hui la délégation de la Knesset, en présence notamment de notre collègue Philippe Dallier, vice-président du Sénat et président du groupe d’amitié France-Israël, qui, à ce titre, s’est rendu en Israël du 1er au 4 mai avec d’autres membres du groupe d’amitié.

Votre venue, monsieur le président de la Knesset, à l’occasion des soixante-dix ans de l’existence de l’État d’Israël, traduit la volonté de renforcer le dialogue entre nos deux institutions, notamment en matière de développement technologique, à deux semaines du lancement de la saison croisée France-Israël. Un colloque a d’ailleurs eu lieu hier matin au Sénat sur le thème : « France-Israël : regards croisés sur l’innovation technologique », colloque que nous avons ouvert ensemble.

Mais votre venue traduit aussi la volonté de renforcer notre dialogue sur un certain nombre de sujets, tels que la culture, l’éducation, mais aussi la sécurité et la lutte contre le terrorisme.

Un accord de coopération interparlementaire – le premier dans l’histoire de nos deux assemblées – a été signé en fin de matinée.

L’innovation, l’éducation, les investissements, mais aussi la situation préoccupante au Proche-Orient ont été au cœur de nos échanges.

Les événements tragiques intervenus ces derniers jours témoignent en effet d’un regain de tensions lourd de menaces. Toutes les parties doivent faire preuve de retenue et contribuer à la désescalade. Je partage les propos tenus par le Président de la République le 15 mai, tout comme ceux qui ont été échangés dans cette assemblée mardi dernier, lors des questions au Gouvernement, sur notre attachement à la solution de deux États vivant côte à côte, en paix et en sécurité.

Grâce à vous, monsieur le président, je me suis replongé depuis hier dans la lecture des Responsa de Rachi de Troyes. « Plus grande est la lumière quand elle jaillit de l’obscurité », affirmait-il. Alors, la lumière, c’est la paix, cette quête que l’on ne doit jamais cesser, même dans des temps difficiles et douloureux, lorsque l’on est dans l’obscurité.

Au nom du Sénat de la République française, je vous souhaite à nouveau, monsieur le président de la Knesset, ainsi qu’à l’ensemble des membres de votre délégation, la plus cordiale bienvenue dans notre assemblée.

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