Intervention de Agnès Buzyn

Réunion du 17 mai 2018 à 14h30
Comment repenser la politique familiale en france — Débat interactif suite

Agnès Buzyn :

Monsieur Vanlerenberghe, vous posez une question importante. Les familles n’ayant qu’un seul enfant n’accèdent effectivement pas aux allocations familiales, mais cela ne signifie pas qu’elles ne sont pas aidées.

Vous le savez, elles bénéficient de l’allocation de base de la PAJE pour l’accueil du jeune enfant, de l’allocation de rentrée scolaire, de l’allocation de soutien familial si le parent est isolé, de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé et de l’allocation journalière de présence parentale, si besoin. En outre, quelque 30 % de ces familles bénéficient du quotient familial parce qu’elles sont suffisamment aisées. Je passe évidemment sur toutes les allocations de solidarité, comme l’allocation logement, le RSA, etc.

Aujourd’hui, nous avons identifié 100 000 ménages avec un enfant qui perçoivent en général au moins 45 euros d’aide via ces différentes prestations, mais peut-être devrions-nous cibler ces familles, peu nombreuses, avec des aides particulières, par exemple en faisant évoluer le complément familial majoré. Une telle mesure devrait être compatible avec la trajectoire de nos finances publiques. Nous travaillons sur cette question.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion