Elle n'est pas assurée en structure hôtelière, pour des raisons budgétaires évidentes. Ceci représente en moyenne 20 millions d'euros par an sur les terrains où nous ne disposons pas de cantonnement ni d'infrastructure propre.
C'est l'un des prix de la mobilité, avec le carburant, les péages, l'alimentation et les primes afférentes. La chambre individuelle multiplie le coût de la nuitée par deux environ, ce qui est difficilement soutenable.
C'est pourquoi notre politique est de mettre l'immobilier au service du social. Tout l'objet du plan immobilier triennal, que le ministre de l'intérieur a présenté il y a quelques semaines est, pour ce qui concerne les CRS, de mettre l'accent sur la construction de cantonnements aux normes actuelles dans les secteurs qui connaissent le plus de présences.