La situation à Notre-Dame-des-Landes est aujourd'hui très tendue : les CRS qui sont sur place ont du mal à gérer une situation qui dépasse l'entendement. Selon la presse, certains n'en peuvent plus et ne savent plus quelle est la nature de leur mission. Alors qu'ils ne s'expriment jamais, ils font part de leur « ras-le-bol ».
Comment peuvent-ils appréhender cette situation ?
Par ailleurs, le fait que les CRS quittent parfois pour longtemps leur famille pour se retrouver sur des territoires qu'ils ne connaissent pas ne crée-t-il pas des tensions en matière de relation avec les populations ? Dans certaines cités, les CRS ne souhaitent qu'une seule chose, rentrer chez eux. Ils ne sont pas là par plaisir, et on a l'impression qu'ils sont prêts à le faire payer.
Ils n'ont guère le choix, mais on tire un peu trop sur la corde. On a certes besoin de CRS sur le territoire, mais on les envoie un peu partout, alors qu'on n'intervient pas de la même manière à Lyon, Bordeaux, Marseille ou Nice. Or ces policiers sont parfois déconnectés par rapport à la façon dont ils devraient appréhender les choses.