Il s’agit donc non pas de réécrire l’histoire, mais d’essayer de pousser cette cession jusqu’à son terme dans les moins mauvaises conditions possible.
Comme je l’ai indiqué à plusieurs reprises devant la Haute Assemblée, la politique du logement est l’une de nos priorités et nous l’avons déjà partiellement prise en compte dans le cadre du plan Famille, que j’ai eu l’honneur de présenter devant vous.
Monsieur de Legge, puisque vous êtes le représentant de la commission des finances et que vous me chatouillez, si je puis dire, sur la question de la sincérité de ce projet de loi de programmation, je répéterai simplement ce que j’ai dit hier à la tribune et que vous n’avez, me semble-t-il, que partiellement repris : les recettes exceptionnelles qui pourraient résulter de cessions, à la différence de ce qui avait été prévu dans les précédentes lois de programmation, seront des recettes qui viendront par surcroît et dont l’absence ne remettrait pas en cause l’économie générale du projet de loi, ce qui n’était pas le cas précédemment.