Madame la secrétaire d’État, votre réponse est triste, sèche, très technocratique. Nous parlons de personnes qui ont souffert, porté les armes et défendu l’honneur de la France. Vous vous abritez derrière la loi ; je vous rappelle que lorsque ces personnes ont déposé leur dossier, elles étaient éligibles, comme l’a confirmé la décision du Conseil constitutionnel.
J’utiliserai également l’argument budgétaire. Comme ma collègue Joëlle Garriaud-Maylam vient de le rappeler, une centaine de ces personnes disparaissent chaque année. Sachant que nous parlons de 74 personnes, l’impact budgétaire est presque nul… Je considère que votre refus révèle un manque de cœur, et j’appelle mes collègues à voter en faveur de l’adoption de ces amendements.