Lors de l’examen dans cet hémicycle, début décembre, des crédits de la mission budgétaire « Anciens combattants, mémoire et lien avec la Nation », je me trouvais pris, en tant que rapporteur spécial, entre le marteau et l’enclume. Je me sens plus à l’aise aujourd’hui pour soutenir franchement ces amendements, qui ont le mérite d’apporter une réponse aux 74 personnes concernées. Si nous ne les adoptons pas, madame la secrétaire d’État, quand sera-t-il enfin fait droit aux doléances tout à fait légitimes des représentants des associations patriotiques et de mémoire ? Lors de l’élaboration de la loi de finances, on nous disait que ce n’était pas possible, car tout était ficelé. Les sommes en jeu sont infimes au regard du budget de 2, 4 milliards d’euros alloué aux anciens combattants. À un moment donné, il faut cesser d’attendre pour agir !
Par respect et par reconnaissance envers le monde combattant, je soutiendrai ces amendements.