Comme l’a souligné le rapporteur, Cédric Perrin pose une question réelle et sérieuse.
Les militaires d’un certain niveau hiérarchique obtiennent de manière presque systématique, au cours de leur carrière, un certain nombre de décorations. La situation est un peu différente pour les militaires des niveaux subalternes. En particulier, ceux qui sont confinés à des missions d’exécution spécifiques ô combien utiles et de plus en plus importantes n’ont guère de chances d’être décorés, contrairement à leurs collègues qui partent en OPEX.
À ce stade, à défaut de prendre des mesures législatives qui seraient peut-être difficiles à mettre en œuvre, il me semble qu’une parole ministérielle forte, garantissant que cette question émergente est prise en considération, serait déjà de nature à mettre du baume au cœur de tous ceux qui estiment que leur travail difficile pourrait être mieux reconnu. Comme l’a souligné M. Cambon, l’armement des drones créera un stress supplémentaire important. De récents films à succès l’ont bien montré. Ces missions méritent reconnaissance.