J’ai pu constater sur le terrain qu’il s’agit d’une vraie question.
Les supérieurs hiérarchiques demandent des décorations pour leurs subordonnés, mais la réponse de la Grande Chancellerie est souvent négative. Si les méthodes de combat changent, la réglementation et les critères d’obtention des décorations datent. Quand il s’agit de faire attribuer une décoration à un opérateur de drones, par exemple, il est extrêmement difficile de faire entendre raison à la Grande Chancellerie.
Je vais retirer l’amendement n° 31, instaurer un tel contingent de médailles militaires étant effectivement sans doute inopportun, mais je tenais à attirer l’attention du Gouvernement sur cette question.
Je suis en revanche quelque peu surpris de votre avis défavorable sur l’amendement n° 30, madame la secrétaire d’État. Notre demande de rapport vise non pas à changer la loi, puisque ce sujet est en effet d’ordre réglementaire, mais à sensibiliser la Grande Chancellerie. J’espérais donc un avis favorable de votre part. Il ne me semble tout de même pas excessif d’inciter la Grande Chancellerie à examiner avec bienveillance les demandes de décorations présentées par les supérieurs hiérarchiques de ces personnels. Je maintiens donc cet amendement, et retire l’amendement n° 31.