Madame Prunaud, nous n’allons pas, à cette heure, engager un long débat sur la nature du terrorisme. Toute forme de terrorisme est évidemment condamnable. Pour autant, dans une loi de programmation militaire, il est préférable de nommer son adversaire : cela permet de mieux promouvoir les modes d’organisation à mettre en place et les efforts à consentir pour lutter contre celui-ci.
Or force est de constater que, depuis 2015, c’est tout de même bien le terrorisme djihadiste qui a durement frappé la France et fait quelque 280 victimes.
Dans ces conditions, même s’il ne faut pas négliger les autres formes de terrorisme, j’estime que nous ne pouvons pas les citer de manière exhaustive. Dans une loi de programmation militaire, qui est un texte destiné à marquer notre volonté, il importe de désigner l’adversaire afin de pouvoir mieux le combattre et finir par le battre !