Cet amendement vise simplement à faire en sorte que le rapport annexé prenne en compte l’actualité du dossier nucléaire, qui a suscité des inquiétudes du côté iranien et quelques espoirs du côté coréen.
En effet, le rapport annexé évoque le caractère contraignant de l’accord de Vienne sur le programme nucléaire iranien. Hélas, le 8 mai dernier, le président Trump a fragilisé cet accord signé en 2015, en décidant le retrait unilatéral de son pays.
Alors que l’Union européenne se mobilise pour déminer la situation, les États-Unis ont encore accentué leur position hier, par la voix de leur nouveau secrétaire d’État, Mike Pompeo. Celui-ci a fait une nouvelle démonstration de force face à l’Iran, en dressant une liste de douze conditions à respecter, dont certaines sont sans rapport avec le programme nucléaire iranien et beaucoup sont irréalisables.
L’amendement tend également à la prise en compte de la nouvelle donne concernant la Corée du Nord, qui, sans abandonner complètement son programme nucléaire, promet le gel des essais et la destruction des sites. Nous avons choisi une terminologie qui atténue la rédaction actuelle de l’alinéa 25, tout en restant prudents dans le choix des mots, car la vigilance s’impose toujours sur la question de la prolifération nucléaire dans ce pays.