Nous avons là encore un désaccord de fond.
Nous aurons l’occasion d’approfondir ce débat à partir de 2020, lorsque les premiers crédits de rénovation des deux composantes de la force nucléaire apparaîtront dans les documents budgétaires.
Pour l’heure, je me bornerai à indiquer que notre analyse est tout à fait contraire à la vôtre. La commission souhaite la remise à niveau de nos forces nucléaires, dans la juste mesure de ce qu’il est nécessaire de faire, car la réputation d’efficacité de nos armées tient aussi au fait qu’elles s’appuient sur l’effectivité de notre dissuasion.
Dans ces temps particulièrement bouleversés qui voient la multiplication des dangers, nous devons absolument conserver une force de dissuasion nucléaire crédible. L’élection présidentielle a bien montré que les Français y sont tous attachés. La commission émet un avis défavorable sur l’amendement.